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Surprises ou imprévus ?

« Un général a le droit d’être battu, mais jamais d’être surpris. »  disait Napoléon Bonaparte. Je  dirais probablement que, en affaires comme dans la guerre, mieux vaut d’échouer en ayant mené une action que d’être pris par surprise.

Malgré tous les efforts biologiques et humains déployés pour organiser nos vies, nous vivons dans un univers qui tend à être toujours plus chaotique . Divers événements aléatoires peuvent ainsi se produire en lien avec nos clients, nos fournisseurs, les concurrents ou l’environnement d’affaire. Chacun ayant ses propres réalités et besoins, mais surtout, chacun étant en action dans son milieu, ces actions amènent leur lot de réactions... et leur lot d’imprévu !

Évidemment, bon nombre de ces petits ou grands « dérangements » peuvent voir leur impact minimisé ou réduit par une planification efficace. Peut-être pourrez vous, non seulement réduire les impacts, mais même tirer parti des surprises en étant préparé. Dans ces cas, on parlera de préparation à des éventualités plutôt que de « pures surprises ». Voyons un exemple.

Si une tempête de neige s’abat sur la province, elle pourrait, soit vous prendre par surprise ou vous trouver fin prêt. Bien sûr vous ne pouvez probablement pas déterminer ou décider à quelle moment précis la tempête frappera, ni le nombre de centimètres de neige qu’elle nous apportera. Vous ne pouvez non plus prévoir les retards qu’elle occasionnera chez vos fournisseurs ou chez vos concurrents. Toutefois, comme la saison avance, j’espère que cette tempête ne vous trouvera pas désorganisé comme s’il s’agissait de la première chute de neige de votre vie…

En fait, la vie du dirigeant d’entreprise se déroule souvent de cette manière: alors que l’on fait tout pour essayer de bien planifier ses journées, ses semaines et ses saisons, on se retrouve à devoir gérer des imprévus et des dérangements. À « éteindre des feux », pour reprendre l’expression consacrée. Si l’expression peut sembler juste , nous devrions toutefois pousser notre analogie jusqu’au bout: à savoir qu’ il existe une profession qui s’appelle « pompier » ! Il est donc possible de se former, s’entraîner, se pratiquer, se doter d’outils de travail pour apprendre à faire face à ce genre de situation. Chaque incendie sera différent, c’est pourquoi la différence entre un pompier expérimenté et un débutant se lira dans la capacité à adapter ses solutions. Il s’agira de s’attendre à l’imprévu et de savoir s’y préparer, même si l’on en connaît pas la forme, la teneur ou l’ampleur !

Non seulement cette préparation nous évite d’y laisser notre peau, mais, reconnaissons-le, la capacité de faire face à ces situations pourra également nous insuffler une dose d’adrénaline stimulante… axée sur les actions réellement productives. En plus de se sentir tellement vivant.


Une façon intelligente de faire une liste de tâches

(d’après Laura Vanderkam)

Bon nombre d’entre nous règle sa vie à partir de sa liste de tâches. Voilà ce qui rend ces listes gribouillées aussi incroyablement importantes — elles dictent ce qui sera fait !

Partant de ce constat, quel est le moyen le plus efficace d’organiser ses priorités ?

Personnellement, je trouve que de penser en termes de semaines–168 heures–est plus efficace que de penser au jour le jour. Une semaine nous donne une image plus complète de notre vie. Elle comprend des temps personnels et professionnels et nous montre de combien de temps nous disposons réellement. Penser en termes de semaines, plutôt que de jours, nous aide aussi à accorder le temps requis aux questions importantes, à trouver un juste équilibre entre le long terme et l’immédiat.

Mais d’abord, j’espère que vous avez établi une liste d’objectifs personnels et professionnels pour l’année. Si ce n’est pas déjà fait, prenez un moment pour poser, par écrit, le ou les résultats que vous aimeriez voir atteints à la fin de l’année ou avant la période des vacances par exemple. Référez-vous à cette liste fréquemment. Puis, le dimanche, ou avant le début de votre semaine, revoyez les activités à faire cette semaine qui vous permettront de vous rapprocher de ces priorités.

Vous voulez courir un 10 km ? En un seul coup d’oeil, voyez votre semaine et prévoyez plusieurs petites courses !

Vous souhaitez trouver une nouvelle opportunité de carrière ? Vous pouvez peut-être mettre un événement de réseautage sur la liste des choses à faire !

Vous désirez essayer de construire une relation plus étroite avec vos enfants ? Sachez trouver un moment dans votre semaine où vous pourrez prendre le temps, après le travail, de mettre un ballon de basket dans un panier en leur compagnie !

Une fois que vous aurez listé ces priorités importantes, transposez le tout sur votre calendrier. Bien sûr, il y a probablement d’autres sujets qui demanderont de leur réserver du temps au calendrier, des activités ou des projets qui ne sont pas liés aussi étroitement à vos objectifs principaux ou majeurs. Il vous sera alors nécessaire de les ajouter à la liste et au calendrier, mais pas trop rapidement ! Seulement après que vous ayez listé et placé les choses importantes ! La vie est trop courte pour passer trop de temps à faire des choses qui comptent peu alors que des éléments importants appellent votre attention prioritaire…

12 conseils pour reprendre le contrôle de votre temps

Comment sortir de la spirale du manque de temps et du travail effectué dans l’urgence ? Comment gérer ses priorités, gagner en efficacité et avoir un rythme de vie plus équilibré ? Les conseils d’un expert, auteur du livre « Apprivoisez le temps. Travaillez mieux pour vivre mieux ».

1. Ne prenez pas d’appels professionnels le soir, le week-end et durant vos vacances. Demandez à votre entreprise de vous joindre uniquement en cas de force majeure. On a souvent tendance à penser, « si on m’appelle, cela signifie que je suis important ». Mais cet asservissement permanent au travail empêche de profiter de son temps personnel pour se ressourcer.
Ce n’est pas en étant toujours disponible que l’on se fait apprécier, mais en proposant de bonnes idées. Et pour être créatif, il est nécessaire de sortir la tête du guidon de temps en temps.

2. Astreignez-vous à rentrer assez tôt chez vous plusieurs fois par semaine. Par exemple, convenez avec votre famille que vous serez à la maison à telle heure au moins 3 fois par semaine. L’important est de maintenir la fréquence définie, ensuite libre à vous d’adapter les jours selon la charge de travail et l’urgence des dossiers en cours.

3. Délimitez des périodes de « non interruption » pour pouvoir vous concentrer et informez-en vos collaborateurs en leur expliquant les raisons. N’oubliez pas de fermer la porte de votre bureau (si vous en avez une !) pendant ce temps.

4. Apprenez à dire « non » et concentrez-vous sur les tâches qui correspondent au coeur de votre fonction. Pour le reste, n’ayez pas peur de déléguer.

5. N’hésitez pas à demander de l’aide pour les tâches ou mandats que vous ne maîtrisez pas totalement. Cela ne vous fera pas perdre votre autorité mais au contraire démontrera une attitude responsable.

6. Etablissez chaque jour (ou la veille pour le lendemain) la liste des activités à accomplir et classez-les par ordre de priorité. Evaluez la durée prévisible et décidez pour chaque tâche si vous devez la faire, la déléguer, la différer ou la refuser.

7. Veillez à garder des « zones ouvertes » dans votre agenda pour gérer les imprévus et les urgences qui vous tombent dessus au dernier moment. (il y en a toujours…)

8. Demandez à vos collaborateurs de ne pas vous envoyer de courriels inutiles. Pour cela, précisez-leur les informations qui vous intéressent vraiment et celles dont vous n’avez que faire. Ainsi, vous perdrez moins de temps à trier votre messagerie.

9. Prévenez celui qui vous sollicite du temps dont vous disposez, qu’il s’agisse d’un appel téléphonique ou d’une discussion impromptue. Et arrêtez l’entretien quand ce temps est écoulé. Cela vous permettra de ne pas être envahi et incitera votre interlocuteur à aller à l’essentiel. Si besoin, fixez-lui un autre rendez-vous plus tard.

10. Faites filtrer les appels. Informez la personne qui prend les appels sur les interlocuteurs pour lesquels vous serez toujours disponible et ceux à qui vous ne répondrez qu’à certains créneaux horaires ou dans certaines circonstances. Sinon, gérez vous-même vos dérangements à l’aide de la boîte vocale et d’un horaire établi pour la prise et les retours d’appels.

11. Analysez pendant quelques jours les motifs les plus fréquents pour lesquels on vous interrompt. Et adaptez votre mode de fonctionnement en conséquences : peut-être faut-il donner des directives plus précises au départ, réorganiser le classement de la documentation administrative ou technique, instaurer des réunions régulières de coordination et de suivi des décisions ?

12. Marquez un temps d’arrêt, seul, une semaine par an, pour vous retrouver sur le plan personnel et revenir en bonne forme. L’idéal : une retraite dans un lieu isolé ou un stage de développement personnel à la campagne.

Pour plus d’infos : 1-514-426-3396

7 étapes pour se motiver ! (et le rester…)

Voici en bref les 7 étapes essentielles à la motivation personnelle et organisationnelle:

  1. Ayez un objectif mesurable, positif, précis et qui soit significatif pour vous. Définissez votre objectif de manière qu’il soit visualisable pour vous et facilement compréhensible pour les personnes qui vous entourent.
  2. Identifiez explicitement les éventuelles conséquences négatives à la NON-réalisation de cet objectif.
  3. Identifiez les bénéfices qui résulteront de l’atteinte de votre objectif.
  4. À partir d’une juste  image de vous-même (vos valeurs, vos convictions, vos croyances, vos caractéristiques personnelles, vos qualités et vos faiblesses), assurez-vous que vos objectifs soient bien alignés avec les éléments essentiels de votre personnalité.
  5. Révélez et neutralisez les pensées contraignantes ou « éteignoirs » qui vous habitent en lien avec cet objectif particulier : (« je ne suis pas la bonne personne pour faire cela… »; « Je suis trop vieux-jeune pour ça »; « J’ai déjà essayé et ça n’a pas fonctionné »; « Je ne suis pas et ne serai jamais capable »; « je sais que je vais tout faire rater », etc.).
  6. Identifiez et répétez des renforcements positifs significatifs pour vous et en lien avec l’objectif poursuivi. (« Je peux le faire »; « Ça vaut la peine, les efforts que j’y mets »; « Le résultat sera ma récompense », etc.)
  7. Mettez en place un plan d’action réaliste et détaillé, faisant en sorte que chaque étape soit aussi simple ou petite que possible à réaliser, en vous assurant de la séquence des actions à poser et que vous disposez de temps suffisant pour chacun des points à aborder.

Rappelez-vous que si la paresse ou la procrastination survient, le premier point à questionner est l’élément 4.

Pour paraphraser Henry Ford (1863-1947):

« Que vous croyiez que vous pouvez le faire ou non, vous avez raison dans les 2 cas ! »

 

Un cycle de vente efficace ou… au pays des évidences !

En toutes circonstances on finit par croire que ce qui nous entoure est « évident » et le représentant n’échappe pas à ce constat: le client « attendait » notre appel et est tout de suite disponible à ce que nous lui présentions notre solution. Ses besoins sont bien connus et donc notre proposition devrait s’imposer d’elle-même, puisque ses caractéristiques et ses avantages sur la concurrence sont… évidents !

En fait, il nous faut constamment nous rappeler (même si cela pourra paraître une évidence…) que si nous répétons un certain message des dizaines de fois, le client ou le prospect, eux, l’entende souvent pour la première fois ! Alors, même si la démarche peut sembler répétitive ou redondante, le bon représentant se disciplinera à répéter les actions qui doivent l’être et à personnaliser celles qui demandent la personnalisation. Illustrons brièvement !

Première étape: Que savez-vous de votre prospect, de son domaine d’activité, de son entreprise ? Précisez les informations de base et les informations spécifiques sur votre cible afin de bien cerner ses besoins et les variables ou les arguments qui seront les plus pertinents pour l’intéresser à votre proposition.

Deuxième étape: Élaborez (et suivez !) un plan de sollicitation prévoyant les diverses étapes de prise de contact, aussi bien que les contacts en cours de livraison et les mesures de relance et de suivi après-vente ! Ne faites pas que passer la main à une autre personne une fois l’entente signée, gardez le contact ! Les reventes ou références sont les méthodes les plus économiques de développer votre carnet de commande !

Troisième étape: Construisez votre argumentation sur la base des besoins du client. Prenez en conséquence le temps de bien les connaître ! Prenez également le temps de poser les contraintes ou les contingences de sa situation, de même que les demandes insatisfaites du client face à votre produit ou à celui de la concurrence. Peut-être y trouverez-vous un moyen d’améliorer encore plus votre offre.

Quatriême étape: Prenez le temps de sonder le terrain d’entente ou la marge de discussion et de négociation. Pour cela, maîtrisez bien votre marge et votre capacité monétaire, technique et organisationnelle. Sachez accepter qu’elles soient questionnées par le prospect, qui lui ne connaît pas les modalités s’appliquant chez vous et veut certainement connaître votre capacité à rencontrer ses caractéristiques particulières.

Cinquième étape:  Sachez identifier les divergences, les perceptions et les insatisfactions dans les échanges entre vous et votre prospect pour savoir déterminer des solutions de rechange valables. Faites en sorte que vous, tout comme le client, ayez le sentiment de sortir gagnant de la transaction qui se met en place.

Sixième étape: Formalisez l’entente en reprenant point par point les éléments discutés et convenus, liés autant aux produits qu’aux conditions de la transaction (préparation, livraison, inclusions, exclusions, mesures de suivi ou de contrôle, délais, modalités de paiement, de soutien, de service après-vente, etc.). Autant que possible, assurez-vous de documenter l’entente, soit sous forme de contrat, de lettre d’entente ou de simple courriel reprenant chacun des éléments et permettant éventuellement de vous assurer que votre compréhension de la situation et de la transaction est bien partagée avec votre client.

Septième étape: Livrez ! Assurez-vous que lorsque votre entente est traitée par les autres départements de l’entreprise (production, administration, livraison, etc.) elle respecte votre engagement et celui de l’entreprise à l’endroit du client. Concluez votre cycle comme vous l’aviez commencé: en le re-situant dans le cycle de sollicitation, de suivi et de relance !

 

Ce que tout gestionnaire doit savoir…

Le secret vous est maintenant révélé! Voici ce que les gestionnaires devraient savoir…

Alors que les téléphones, les photocopieurs, les ordinateurs, les télé-avertisseurs, les laptops, les BlackBerry, les IPhones et une foule d’autres innovations ont eu des répercussions inestimables sur l’efficacité des entreprises nord-américaines, ils ont aussi diminué notre capacité à nous concentrer sur nos objectifs. Aujourd’hui nous devons affronter le plus formidable adversaire auquel nous ayons jamais fait face, l’interruption intempestive et inutile… le manque de temps !

Nous ne pourrions diriger nos entreprises sans utiliser les courriels, les téléphones, les logiciels de gestion. Mais mal utilisé, ces outils nous font perdre en fin de compte un temps précieux. Ils mettent les projets en danger, interrompent les réunions et même les appels téléphoniques, multiplient les interruptions inutiles et nous paralysent dans un mode de gestion par crise. Pour combattre les effets désastreux de ce mode de gestion, PRIORITES.NET a mis au point plusieurs formations qui vous permettront de changer votre mode de gestion par crise en mode de gestion par priorités.

Ce mode de gestion des priorités est développé autour des douze compétences essentielles du gestionnaire: – Planification – Prise de décisions – Communication – Organisation – Établissement des priorités – Gestion du plan de travail – Gestion de l’emploi du temps – Mode de vie équilibré – Délégation – Gestion du stress – Établissements d’objectifs – Auto-gestion.

La quantité de renseignements qui parviennent aux cadres est à elle seule une des principales raisons pour lesquelles ils travaillent plus longtemps, souffrent de stress, consacrent moins de temps à leur famille et à leur vie personnel. Mais il y a possibilité de corriger la situation. Le tout est de reprendre contrôle et de prendre le temps qu’il faut.

La grande majorité des gestionnaires admettent qu’ils perdent trop de temps dans les réunions, qu’ils reçoivent trop de courriels, qu’ils sont trop souvent interrompus par le téléphone. Il y a aussi une réticence à déléguer pour ne pas perdre le suivi. Il ya tant d’interruptions qui causent une dépense de temps et d’énergie qu’il devient essentiel de décider ce qui est important et ce qui ne l’est pas, de décider de ce qui est à faire, de ce qui est à déléguer et de ce qui n’est plus à faire. Bref, il importe d’établir des normes, d’établir des priorités.

Posez-vous cette simple question: En étant dérangé en moyenne aux 8 minutes, un gestionnaire peut-il vraiment obtenir des résultats satisfaisants, atteindre efficacement ses objectifs et consacrer suffisamment de temps à son travail de gestionnaire ? Sinon… quelle est l’alternative ?

Workolic ou « loisir-olic »: même combat !

Dans nos vies comme dans celles de nos enfants, on constate de plus en plus que nous mettons autant d’acharnement à nous détendre qu’à travailler…

Nous accordons une telle importance à l’organisation de nos journées que les loisirs ne représentent plus la pause détente  à savourer pour rompre la routine. Désormais, nous nous sentons obligés de tirer le maximum de nos moments de repos autant que du temps consacré au travail.

Ainsi, nombreux sont ceux qui prévoient un horaire aussi (sinon plus) chargé pour leur journée de congé que pour une journée travaillée: activités physiques, cours, loisirs, vie sociale, à l’heure du lunch, en soirée, les fins de semaine… et cette surcharge systématique de l’emploi du temps se complique encore plus si on y ajoute des responsabilités familiales. Résultat: des journées extrêmement chargées qui ne laissent que peu ou pas de temps libres pour des activités improvisées.

En pareil cas, les loisirs perdent toute valeur sur le plan du repos, de la récupération et de la détente. La fin de semaine devient aussi trépidante et épuisante que la semaine de travail, car nous cherchons à y entrer tout ce que nous ne n’arrivons à placer durant la semaine ! Nos loisirs ne sont plus exercés par plaisir mais par obligation…

Notre monde devient de plus en plus axé sur l’activité. Nous n’avons plus de temps pour la réflexion, alors pourtant que ce n’est que grâce à la réflexion que nous pouvons nous ressourcer et alimenter notre créativité. Si vous passez sans cesse d’une activité à une autre, vous n’aurez jamais le temps pour la réflexion.

N’hésitez pas à prévoir du temps « non-planifié » à votre horaire, qui sait ? ce sera peut-être le moment le plus productif de votre semaine !

Réponse au dilemme décisionnel

La chose la plus importante à se rappeler, c’est que les gestionnaires par priorités établissent leurs priorités selon leur valeur…

Une méthode axée sur la valeur est la seule méthode qui permette de venir à bout du syndrôme du dilemme décisionnel. Dans le cas de décisions difficiles à prendre, nous devons nous ressourcer selon notre système de valeurs et agir en conséquence. Nous ferons alors des choix conscients, en toute connaissance de cause. Ce n’est qu’ainsi que nous éviterons de faire des choix fondés sur de mauvaises raisons et d’adopter un comportement en contradiction avec nos valeurs personelles.

Nos valeurs correspondent aux jugements que nous portons sur les choses importantes à nos yeux. Pour être efficace, il nous faut devenir un « gestionnaire des valeurs » ou « gestionnaire par priorités », qui sache ce qu’il faut faire plutôt que seulement bien faire les choses. C’est ce qui fait la différence entre être « efficace » ou être simplement « performant ».

Les travailleurs performants se contentent de biffer successivement les tâches à exécuter sur leur liste de choses à faire – plus ils en biffent, plus ils sont heureux. Un travailleur efficace, envisage les tâches exécutées selon leur importance relative.

Voilà ce qui rapproche véritablement de son objectif personnel !

Le dilemme décisionnel

– « Je ne crois pas que le destin décide de notre sort, quoi que nous fassions; il ne décide de notre sort que si nous ne faisons rien. » – G.K. CHESTERTON

Chaque minute il nous faut prendre des décisions: On en prend ainsi plus de 1000 par jour ! Pourtant, nous ne nous souvenons que d’environ 200 d’entre elles, car toutes les autres sont prises presqu’inconsciemment… ou malgré nous !

Le MIT (Massachussetts Institute of Technology) a pour sa part établi qu’on doit aujourd’hui gérer plus de 600 % plus d’information qu’il y a 20 ans !

Mais aussi volumineuses que soient les quantités de décision à prendre et d’informations à traiter, la grande question reste encore et toujours la même: « Que dois-je faire maintenant ? ». Et ce qu’il y a de plus frustrant, c’est que ce sont souvent les autres qui décident à notre place…

RÉAGIR N’EST PAS AGIR

La prise de contrôle commence par la planification: 3 mesures simples nous permettront d’être plus productif.

  1. Dresser une liste des choses à faire;
  2. Établir un ordre de priorités:
  3. Le faire chaque jour.

Exercer un plus grand contrôle sur sa vie, c’est apprendre à gérer les priorités et non plus des situations de crises. En apprenant à faire des choix conscients, on passe moins de temps à essayer de régler des urgences et on est aussi davantage en mesure de savoir ce qui constitue une véritable crise (souvent le fait d’autres personnes et donc, pas nécessairement à nous de les résoudre…).

Planifier, c’est en quelque sorte ramener le futur au présent pour se donner dès maintenant le temps d’agir

Le raz de marée du changement

Nous devons travailler plus, et plus dur, pour faire face à la concurrence mondiale, au gigantesque volume d’information qui atterrit chaque jour sur nos bureaux, et au rythme effréné qui prévaut dans notre environnement professionnel. La durée de notre semaine de travail s’est accrue de 20 % ces trente dernières années, tandis que notre temps de loisirs baissait de 32 %.

Une enquête de Gestion par priorités, Le milieu de travail du XXIe siècle, révélait que le stress atteint de véritables sommets: la plupart des cadres en sont régulièement victimes, et près de la moitié d’entre eux le subissent quoitionnement. Les progrès techniques qui devaient nous rendre plus efficaces, nous délivrer des tâches les plus ennuyeuses et marquer l’avènement de la civilisaiton des loisirs ont eu un effet exactement inverse.

Nous devons maintenant gérer non seulement notre temps, mais aussi nos priorités. Cen n’est qu’en devenant un gestionnaire par priorités efficace que vous serez plus productif et moins stressé, et que vous mènerez une vie pous équilibrée dans chacune de ses composantes, et non seulement dans le travail.

Explosion d’information

Chaque jour, nous sommes bombardés par des milliers d’informations qui ne cessent de se multiplier…

 

? La quantité d’information à laquelle nous sommes soumis double tous les deux ans;

? Le volume des documents écrits s’est accru de 600 % ces 20 dernières années;

? Les entreprises nord-américaines produisent chaque jour un milliard de documents;

? Un exemplaire de semaine du New York Times contient plus d’information qu’une personne moyenne du XVIe siècle n’en rencontrait dans toute sa vie…

Selon les estimations les plus prudentes, 80% de la main d’oeuvre actuelle travaillerait dans le secteur du savoir et des services. Alors même que nous sommes dépourvus de précédents susceptibles de nous guider, notre monde se complexifie de plus en plus.

Nous devons désormais gérer non seulement notre temps, mais nos priorités !

 

 

(d’après Daniel Stamp) (… à suivre)

La matrice d’Eisenhower

Avant la méthode GTD (Getting Things Done), le concept de la matrice d’Eisenhower était certainement le plus connu des outils en matière de gestion des priorités. Séduisant, il permet de classer ses tâches suivant les principes d’urgence et d’importance.

Simple au premier abord, il s’avère plus difficile à mettre en oeuvre. Comment classer une tâche suivant qu’elle est Importante urgente ou Importante non urgente ou Non importante urgente et Non importante non urgente …

Ce concept est resté dans mon placard jusqu’au jour où j’ai décidé de penser ce concept non pas avec des mots abstraits mais avec des images évocatrices.

Qu’est ce qui est important ? Mais c’est bien sùr! Une tâche, qui, si je ne l’execute pas, m’explose à la figure … Un bâton de dynamite s’est imposé à moi… Et pour l’urgence, rien ne vaut une mèche courte et allumée … Voilà ma première catégorie bien représentée.

Ensuite je devais trouver le pictogramme pour représenter le Non Important … Aie! Pas facile de représenter une négation. Mais si … pas de problème, c’est comme une tâche importante, si je ne l’execute pas elle m’explose à la figure mais sans dégât… c’était donc un pétard qui représenterait ce concept. Et le concept d’urgence reste représenté par la mèche.

Tout va très vite ensuite. Le non urgent est bien entendu représenté par une mèche longue non allumée … Donc, l’important (dynamite) non urgent (mèche longue) … vous avez compris la suite …

Il nous manquait la dernière … un jeu d’enfant … Le non important non urgent.

Je voulais démontrer ici le pouvoir clarifiant de l’image dans une carte heuristique. L’image est également une balise et un ancrage pour la mémoire.

 

Frédéric Le Bihan